Être sur tous les réseaux sociaux? Non merci.

Être sur tous les réseaux sociaux? Non merci.

  1. Stratégie
  2. 2019/07/30

Depuis leur arrivée dans nos vies, les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place. Dès qu’un nouveau réseau apparaît, on en entend parler en ligne. Puis, nos amis sont de plus en plus nombreux à le rejoindre et à l’apprécier. Les célébrités s’y mettent aussi. On assiste à la naissance de nouveaux phénomènes, de nouveaux influenceurs. On finit par avoir la FOMO (fear of missing out) et par se créer un profil aussi. Même si on en a déjà un sur toutes les autres plateformes disponibles. 

Les entreprises ne sont pas épargnées. Les avantages sont criés sur tous les toits: «Faites connaître votre entreprise!» «Générez plus de leads!» «Le marketing d’influence, c’est LA voie à suivre!»

D’ailleurs, selon le baromètre Hootsuite 2018, 87% des entreprises estiment leur présence sur les réseaux sociaux indispensable. 

Mais l’est-elle vraiment sur TOUTES les plateformes? 

Logos des différents réseaux sociaux

Dans les événements PME où l’on va donner des conseils, les entrepreneurs s’étonnent toujours qu’on ne leur suggère pas d’être sur tous les réseaux sociaux. «Bin là, pourquoi tout le monde dit qu’il faut être partout, d’abord? Je pensais que c’était ça, votre core business.» Ouais. Justement. 

Voici donc 3 raisons de ne pas être sur tous les réseaux sociaux:

1. Il n’y a pas toujours un fit.

Chaque plateforme a ses caractéristiques et ses tendances. Par exemple, Instagram fonctionne uniquement par partage de photos et n’offre pas la possibilité d’inclure un lien en description sous celles-ci. C’est une plateforme positive, où le contenu qui fonctionne bien est souvent assez bubbly. Vous offrez essentiellement du contenu sérieux et informatif? Vous avez une entreprise B2B qui vend des matériaux de construction? Ce n’est pas un réseau social avantageux pour vous. 

Pièces de puzzle s'emboîtant pour former un point d'interrogation

2. Ça prend plus de temps et/ou de ressources. 

The more, the merrier? Pas forcément. Chaque plateforme devra partager du contenu sur une base régulière. Et plus le nombre de plateformes sur lesquelles vous serez présents sera grand, plus vous devrez consacrer de temps à la création de contenu et à la validation de ce contenu. 

Parce que oui, il faut adapter le contenu à la plateforme! Il ne suffit pas de créer du contenu une fois et de le partager sur tous vos réseaux sociaux. Chaque réseau vous demandera de réfléchir à un ton et une déclinaison de votre image de marque. Aussi, la crowd change d’une plateforme à l’autre et il faut s’assurer de lui plaire. Si c’est le cas, vos efforts seront récompensés par de l’amour: des mentions «J’aime», des commentaires positifs, des abonnements. De la visibilité. Sinon, vous serez confronté au mal de notre époque: l’indifférence.

4 oeufs incarnant des personnages qui comparent leur nombre de likes

3. Ça multiplie les points de contact.

5 personnes offrant du service à la clientèle devant des écrand d'ordinateur

Quand on pense «réseaux sociaux», on ne pense pas assez souvent «service à la clientèle social». Pourtant, il faut imaginer chaque plateforme comme une nouvelle façon de contacter votre entreprise. Vos abonnés vont vous poser des questions sur vos produits et/ou services, commenter vos publications (positivement ou négativement), se géolocaliser à votre commerce. Il faudra leur répondre! Votre image d’entreprise en dépend.

Bref, oui, les réseaux sociaux permettent de faire connaître votre entreprise et la rendent plus visible. Mais c’est le cas si, et seulement si, votre entreprise fitte avec chacune des plateformes. Si vous maîtrisez leurs codes. Si vous partagez du contenu de qualité, sur une base régulière. Si ce contenu est adapté à la plateforme. Si vous répondez à vos abonnés.  

Ça fait beaucoup de risques, d’incertitudes. Mieux vaut bien faire les choses sur un nombre réduit de plateformes que de d’être là à moitié un peu partout.

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